Mathieu DESCLAUX

39 ans
Marié, père de 2 enfants

Domaine de compétences  : Gestion forestière / Économie / Artisanat
Né en 1980, je suis issu d'une famille Sainte-Hélènoise de longue date : ma mère est née à Sainte-Hélène et y a vécu toute sa vie, et mon grand-père maternel était adjoint au maire dans les années 1960/1970.

Je fais ma scolarité à l'école communale de Sainte-Hélène, puis au collège d'Hastignan et au Lycée Sud-Médoc où j'obtiens un Baccalauréat Economique et Social.
Je décide de poursuivre mes études dans le même domaine et entre en faculté d'Administration Economique et Sociale jusqu'à la maîtrise en 2003.

Je rencontre ma femme au début de cette année universitaire et nous nous installons 6 mois plus tard sur Mérignac (où nous resterons pendant une dizaine d'années).
Après ma maîtrise, la logique veut que je passe des concours administratifs, mais c'est sans grande conviction que je me prête à cet exercice. Je sais au fond de moi que ce n'est pas la voie que je souhaite emprunter, mais plutôt celle que la norme sociale veut m'imposer.

Attiré par les métiers manuels, mais n'ayant aucune formation dans le domaine, je décide finalement d'écouter mon instinct et de créer mon entreprise de services à domicile. Le temps que l'activité génère des revenus suffisants, je travaille en intérim en parallèle. Pendant l'une de mes missions, je me vois offrir un poste de cadre comme responsable d'équipe dans une entreprise de photovoltaïque en pleine croissance. L'entreprise est dynamique, le métier me convient parfaitement, alliant le travail manuel aux responsabilités. J'accepte donc cette offre sans hésitation et ferme mon entreprise avant d'avoir eu le temps de la faire grandir.

Bien qu'extrêmement chronophage, je m'épanouis pleinement dans ce poste qui correspond aussi à mes valeurs éthiques. Mais, un peu plus de deux ans plus tard, suite au vote des lois fiscales supprimant le crédit d'impôt, le marché photovoltaïque s'effondre et de nombreuses entreprises spécialisées dans ce domaine ferment. La nôtre n'échappe pas à la règle et je suis donc licencié économique en 2011.

La même année, je suis confronté au décès de mon père. Ma femme et moi décidons alors de nous rapprocher de ma famille et de venir nous (ré)installer sur Sainte-Hélène. Professionnellement, je rebondis et crée mon auto-entreprise pour assurer, en collaboration avec deux de mes collègues d'infortune, les chantiers d'un ancien contact dont l'activité dans le photovoltaïque est encore florissante.

En 2016, alors que je commence à m'intéresser de près aux maisons écologiques, je décide de quitter le milieu du solaire et de m'associer avec mon ancien homologue pour co-gérer une entreprise spécialisée dans la construction de maisons passives en ossature bois.

En parallèle de cette activité, j'aide ma mère à gérer le patrimoine forestier dont elle a hérité au décès de mon grand-père.
Particulièrement attaché à ma commune que je juge trop peu mise en valeur, j'ai souhaité adhérer à Générations-Sainte-Hélène pour participer à l'élaboration d'un projet ambitieux, mais maîtrisé. Je soutiens Lionel Montillaud, car je sais qu'il porte le même attachement à notre commune et qu'il a les capacités nécessaires pour en assurer la bonne gestion économique, sociale et humaine.